La Française fait partie des cinq nouveaux astronautes diplômés de l’Agence spatiale européenne (ESA) après plus d’un an de formation de base.
La française Sophie Adenot a reçu ce lundi 22 avril son diplôme de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui vient clore un premier cycle de formation commencé il y a un an. Une première étape avant de s’envoler très certainement dans l’espace à une date encore inconnue. Voici trois faits que vous ignorez peut-être sur l’astronaute.
Depuis toute petite, Sophie Adenot est attirée par les avions et les hélicoptères. Une passion nourrie par son grand-père qui lui a donné « l’amour des machines ». Pour la bourguignonne, c'est le vol de la Française Claudie Haigneré dans l’espace qui a été un « déclic ». Elle avait 14 ans. « Je me suis dit : Tiens, il y a une femme ! Je pensais que c'était inatteignable ». Aujourd’hui, elle peut se vanter d’être la deuxième française à avoir obtenu ce titre.
Fin 2022, l’astronaute entendait être une « ambassadrice » de la science et de la technologie, notamment auprès des filles. Elle assurait d’ailleurs qu'un voyage spatial de l'Italienne Samantha Cristoforetti, devenue récemment la première Européenne à prendre les commandes de l'ISS, avait entraîné une hausse de « 15 % » des inscriptions dans les filières scientifiques et techniques.
Lors de sa remise de diplôme, la marraine du programme « Ose » qui favorise l’égalité des chances entre hommes et femmes a une nouvelle fois adressé un message d’espoir à tous les futurs astronautes : « On m'a souvent dit que mes rêves ne se réaliseraient jamais. Maintenant, je veux dire à tout le monde de croire en ses rêves. »
En 2005, Sophie Adenot intègre l’Armée de l’A ir dans l’espoir de devenir spationaute. En 2018, elle devient la première femme pilote d’essais expérimental sur hélicoptères en France à la direction générale de l’armement (DGA) et participe, entre autres, à deux expérimentations en extérieures en Afghanistan.
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